Service des malades

Douze membres de notre communauté paroissiale ont reçu le Sacrement de l’Onction des malades, samedi 20 avril, au cours de l’Eucharistie, à St Dominique.

Après l’imposition des mains et la prière d’action de grâce sur l’huile des malades bénie par notre Evêque lors de la messe chrismale du mardi saint, chacun  – en recevant l’onction d’huile sur son front et sur la paume de ses mains – a pu accueillir au plus profond de lui cette parole : « Par cette onction sainte, que le Seigneur en sa grande bonté, vous réconforte par la grâce de l’Esprit Saint » Amen !  « Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu’Il vous sauve et vous relève »   Amen ! »

Qu’il était beau et bon – paroissiens, membres du Service Evangélique des Malades, soignants – d’entourer de notre prière et de notre amitié fraternelle nos frères et sœurs qui demandaient au Seigneur la guérison et la force de vivre au mieux ce qu’ils ont présentement à vivre.

« En Toi, j’ai mis ma confiance, ô Dieu Très-Saint. Toi seul es mon espérance et mon soutien. C’est pourquoi je ne crains rien… »

Le sacrement de l’Onction des malades, sacrement pour la vie et signe efficace de la tendresse de Dieu envers ceux qui souffrent, peut aussi être reçu à tout moment dans les maisons. Il suffit simplement de le demander.

Alain Gueydier

Le 30 mai dernier à Saint Julien de Concelles, dans le cadre d’un rassemblement annuel, ce thème a été proposé à tous les membres de la Pastorale de la santé du diocèse, bénévoles compris.

La matinée a été animée par François Buet, prêtre, théologien et médecin en soins palliatifs.

Le titre, « Contempler le cœur de Jésus qui se penche sur chacune de nos misères », nous a invité à réfléchir sur la manière d’être dans une juste compassion vis-à-vis des souffrants, à l’image du Christ. Par le mystère de l’Incarnation, Dieu s’est fait homme pour nous apporter le Salut. Jésus tout au long de sa vie terrestre a vécu des œuvres de miséricorde corporelles et spirituelles. Il a été remué jusqu’aux entrailles et, jusqu’au bout, par sa Passion, est descendu aux enfers de l’homme.

La seconde partie de l’intervention a été centrée sur la personne humaine dans une approche personnaliste, à l’école de saint Jean Paul II. Dans le personnalisme, la personne est présentée comme « corporéité », c’est-à-dire corps et âme. Le corps étant la manifestation de l’âme et inversement. Chaque personne unique et sacrée est appelée à vivre un chemin d’unification. Approcher la personne souffrante dans toute sa dimension, corps et âme, permet de la rejoindre au cœur des blessures de sa vie, de lui permettre de les exprimer et de les confier au Seigneur, l’unique Sauveur et consolateur.

Ces blessures de l’âme relèvent de la prière de consolation. La prière de consolation est une prière des frères. C’est une promesse de Jésus : « Quand deux ou trois seront réunis en mon nom, je serai au milieu d’eux et tout ce qu’ils me demanderont je le leur accorderai » (Mt 18,20). La prière de consolation peut être faite par tout baptisé.

Au chapitre 8 de l’Exhortation apostolique « Amoris Laetitia » le pape François nous invite à une pastorale des « petits pas » avec chaque personne. Notre mission en pastorale de la santé est théologale, c’est-à-dire conduire les âmes à Dieu.

L’après-midi, après un temps de carrefour et de questions, la célébration eucharistique présidée par Mgr Percerou a clos cette belle journée riche en ressourcement et en rencontres.

Laurence de Basquiat

Service Evangélique des Malades.